Manjaro Linux, quelques temps après

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Cela fait donc un petit moment que mon laptop a terminé sa libération. Avec le nombre d’essais ratés jusqu’alors, je dois avouer que j’avais quelque appréhension quand à une utilisation quotidienne lourde, et surtout, étant un debianeux convaincu, le monde d’Arch, même si je connais un peu, fait que je n’étais pas très à l’aise les deux premières semaines de réelle utilisation. Il est temps de faire le point, et d’envisager le futur.

Je vais tenter de faire une sorte de plus/moins de ce que j’ai pu constater jusqu’ici, et de ce que j’ai pas encore eu l’occasion de retenter. Une sorte de thèse/antithèse/synthèse, le côté chiant de la littérature en moins quoi. Mais avant d’attaquer, il est bon de faire un petit préambule.

J’ai un niveau relativement avancé dans l’utilisation d’un ordinateur, aussi bien de manière générale que de Linux en particulier. Je n’ai pas non plus choisi la distribution la plus grand public qui soit, et j’ai cette chance de pouvoir m’appuyer sur une bonne maîtrise de la langue anglaise en cas de besoin.

Je ne peux pas garantir que votre expérience sera aussi voir plus heureuse que la mienne pour une raison simple : le matériel est différent, et le bon support par le noyau, que ce soit par le biais des pilotes « libres » ou blobs peut s’avérer assez aléatoire. Il est aussi en partie dépendant de la distribution et de l’environnement de bureau retenu. Un constat que j’ai pu notamment faire au niveau du touchpad, plus ou moins bien pris en charge (je pense notamment au tap-clic, ou au scroll à deux doigts, le touchpad en supportant jusqu’à trois). Il arrive parfois aussi que certaines cartes réseaux/WiFi demandent des manipulations compliquées, comme extraire le microcode du pilote Windows et le charger avec NDISWrapper. Toute guidée que puisse être la procédure, c’est quelque chose dont on se passerait bien en 2014. Et encore, je n’ai pas à gérer cette immonde saloperie qu’est le Secure Boot.

Allez, passons aux choses sérieuses, en commençant par ce qui « coince » par rapport à Windows.

Quelques demi-mauvaises surprises

Les premiers jours de Firefox et de Thunderbird ne furent pas très heureux. J’utilise un bureau « Qt », sur lequel KDE est bâti, mais les deux frangins sont des applications « GTK ». Dans la pratique, cela se traduit par une forte différence de rendu des polices entre ces deux-là et le reste du système. Ce qui peut amener quelques bizarreries sur plusieurs sites qui bien sûr ne testent leur rendu que sous Windows, voire à minima sur Ubuntu, qui est basé sur GTK aussi. Pour être plus précis c’était même carrément moche. Mais j’ai pu corriger partiellement cette mocheté en activant le lissage des polices de KDE, ce qui a bénéficié à tout le monde, et rend la lecture plus agréable. Reste un souci de proportions sur certains éléments suivant la police utilisée, ou quelques « gliteches » (Firefox qui décide seul de changer le niveau de zoom sur certaines pages).

Thunderbird consomme beaucoup plus de mémoire que sous Windows, sans que je me l’explique vraiment. Et pas qu’un peu, ça peut aller jusqu’à 40Mo de plus, parfois même au-delà, pour les mêmes services rendus. Heureusement que je suis large sur le reste.

Un bug que je n’ai pas réussi à résoudre, mais souvent, Firefox ne veut pas ouvrir les dialogues d’enregistrement de fichier, que ça soit une image ou un autre fichier « générique ». J’ai du apprendre à contourner ce bug grâce au copier-coller et à KGet, un gestionnaire de téléchargements qui normalement s’intègre à Konqueror. Pas vraiment smart, et KGet sera probablement remplacé par wget car c’est un peu plus rapide au clavier. Et le problème est le même avec la dernière version 29.

De manière générale, comme les boites de dialogue sont différentes entre les applications GTK et Qt, les raccourcis de dossiers ne sont pas conservés, une rupture de confort qui était déjà là pour GIMP sous Windows. Rien de mortel, mais quand vous naviguez souvent entre les deux, ça devient vite pénible.

Je subis une certaine baisse de l’autonomie. Elle est en partie expliquée par la façon dont les vidéos s’affichent dans Flash (et je suis un gros bouffeur de vidéos). Avec Ubuntu et dérivées, le pilote intel dispose d’une bibliothèque supplémentaire, libva, pour accéder à l’accélération graphique des vidéos par le GPU. Problème, sous Linux, et plus particulièrement pour le GMA4500HD, le support n’a jamais été terminé, ni stabilisé, encore moins optimisé. Ce qui se traduit par des vidéos saccadées, voir des corruptions graphiques à plus ou moins grande portée. libva est absent par défaut sous Manjaro, et c’est donc « à l’ancienne » que la vidéo est décodée et affichée, à savoir par le CPU. C’est fluide, mais ça demande beaucoup plus de puissance et donc plus de consommation. Un prix à payer que j’accepte volontiers pour retrouver un confort d’utilisation.

KDE, c’est bordélique. Il y a beau avoir une grande cohérence dans l’aspect et l’organisation de l’interface des composants, pour trouver où se cachent les bons réglages, qu’il s’agisse d’une application en particulier (je pense aux notifications par exemple, mais pas que), ou du système plus généralement, c’est du sport. Et puis, constatez : si vous envisagez de changer le thème du bureau, il vous faudra vous rendre dans au minimum 5 modules : décoration des fenêtres, pointeurs souris, jeu d’icônes, style des composants graphiques (boutons, sliders), thème du bureau (de la barre des taches surtout). Et je parle même pas des couleurs. Bref, ça mériterait quelque simplification. LXQt vient de débarquer dans une version « stable » qui pourrait bien trouver grâce à mes yeux. J’attends encore un peu de polissage de la part des développeurs avant de me lancer.

Encore lié à la consommation, la gestion de la luminosité de l’écran est un poil erratique. En manuel tout va bien, c’est en automatique que ça commence à déconner. Quand vous restez inactif pour un certains temps, l’écran passe par différents paliers de luminosité avant de s’éteindre. Sauf que lorsque vous reprenez la main, je ne récupère pas forcément la totale. L’inverse est aussi vrai, si je choisis délibérément de baisser la luminosité à 50% par exemple, après s’être éteint seul, quand je le rallume il repart à 100%, entraînant un drainage de la batterie.

Pour une raison que j’ignore, le Wifi est plafonné, car si les performances dans le salon sont les mêmes, dans la chambre, juste à côté du point d’accès, je n’arrive pas à dépasser les 6Mo/s, là où Windows poussait allègrement les 10, voir très rarement 11Mo/s. Par contre si je lance plusieurs téléchargements en parallèle, toujours en SMB, j’arrive à atteindre les fameuses limites théoriques. Je n’ai absolument aucune explication sur ce bridage. Désagrément mineur, il arrive que le WiFi ne se rallume pas après une sortie de veille. Un appui sur le bouton, et c’est reparti.

Une autre déception que je sais attribuer à mon téléphone, celui-ci est très mal supporté sous Linux/KDE. Et malheureusement, KDE Connect ne sait faire que très peu de chose sur Android 4.1, la version qu’HTC a fini par abandonner sur le One S. Dans la pratique, il est très courant d’avoir des plantages du greffon MTP (le seul mode de connexion utilisable sur Android 4.0+, une énorme connerie de la part de Google), ce qui rend les transferts de fichiers (notamment photos) particulièrement ardus.

Malgré tout, Linux est vraiment ce qu’il me fallait, et encore plus Manjaro.

C’est pas pour rien que j’ai switché

Là, je vais me répéter un peu par rapport à l’article « libérateur », mais que voulez-vous, il faut aussi savoir dire quand c’est bien.

Donc, LE premier gros avantage que j’ai eu à basculer sous Linux, c’est bien évidemment que mon laptop ne freeze plus pour un oui ou un non, parce que je charge trop la carte réseau ou le décodage vidéo. Mine de rien, ça change une vie. Avant, j’évitais de toucher à l’ordi quand je lançais un gros transfert de fichiers, sous peine de le voir échouer à cause d’un freeze. Pareil quand une vidéo dépasse les deux minutes. Maintenant, je charge la mule allègrement, et mémère ne bronche pas une seconde. Un réel bonheur et surtout un gain de temps qui peut être monumental. Le must du must que j’ai fait : copie d’un fichier mkv de 12Go sur mon NAS en Wifi, pendant que je préparais ma clé USB pour Ubuntu 12.04.4 (pour un projet OpenCL avorté faute de support pilote AMD potable sous Linux), avec toujours Domoticz+Apache en fond, jDownloader qui s’occupait de récupérer ma dose hebdomadaire de séries VOSTFR, ainsi que Thunderbird et Firefox, ce dernier étant posé sur Youtube pour regarder un épisode de l’excellent Bruce sur la mesure de circonférence de la terre avec un bâton et un chameau. Oui, tout ça en même temps. Sachant que plus d’une seule de ces activités pouvaient presque à coup sur se solder par un freeze, du moment qu’il y a soit la charge réseau, soit le décodage vidéo, soit les deux dans la boucle.

J’avais quelques craintes par rapport au fonctionnement de Firefox sous Linux, différentes de ce que j’ai rencontré plus haut. J’ai pu lire bien des fois qu’il était lent, que le défilement des pages était saccadé, et que la conso mémoire était plus importante que sous Windows. Mouais. personnellement c’est (presque) tout le contraire. Défilement rapide et fluide, son démarrage est plus rapide, et il consomme autant voire un peu moins de mémoire que sous Windows. Aucun mystère là-dedans, certains plugins et extensions sont absents voire inutiles (j’utilisais un module pour transformer le menu en icône, mais uniquement compatible Windows; il est d’ailleurs maintenant obsolète avec la version 29, dont le menu est déporté à droite maintenant). Il supporte mieux les pages lourdes, par exemple quand je remonte plus de 9h de ma timeline Twitter; certaines actions, qui deviennent lentes, le sont un peu moins. Rien de révolutionnaire non plus, mais déjà suffisamment perceptible pour que je le note. J’ai donc moins de scrupules à taper dedans du coup.

Étant un utilisateur assidu de lignes de commandes à la fois pour la gestion de mes serveurs, et, plus récemment, dans le cadre de mon utilisation de git, mais aussi de scripts remplaçant des utilitaires Windows, yakuake est un émulateur de terminal vraiment cool. Le temps de se faire à quelques raccourcis clavier, au final il rend de fiers services, avec en plus un système d’onglets permettant d’avoir plusieurs sessions d’ouvertes en même temps. Ce qui est de toute façon « normal » sur mon laptop, avec Domoticz dans une, le shell collé dans le dépot git dans une autre, une troisième posée dans le dossier de téléchargement pour youtube-dl, et un quatrième pour le reste.

Très surpris aussi par la consommation mémoire de l’ensemble. Je sais que KDE est plus lourd que d’autres environnements que j’avais envisagé, mais c’est une très bonne surprise, avec généralement 1,5Go de mémoire consommée, avec Firefox s’arrogeant facilement 1/3 de ce festin électronique. Bref, on comprend que je n’ai plus de scrupules à lui charger la mule. Pour cette raison le recours au swap (le fichier d’échange sous Windows) est très rare, ce qui économise donc le SSD. J’ai quand même réduit la sensibilité de son utilisation.

Pour l’espace disque, le constat est un peu plus nuancé, même si l’écart reste important. La racine utilise 9.7Go sur les 21Go bruts de la partition. Brut car une certaine quantité de cette partition sert à la journalisation, un mécanisme de sécurité des données en cas de coupure pendant une écriture notamment. Bref, cet espace disque est donc constitué du système et des logiciels courants, LibreOffice inclus. Un très bon point même si nuancé par quelques détails :

  • le swap est dans une partition à part, un mode de fonctionnement tellement évident qu’on se demande pourquoi Microsoft ne procède pas de la même façon. Il n’est dont pas compté dans le total;
  • les données des applications sont sur la partition /home, qui est plus grosse. C’est particulièrement important dans mon cas car le dossier de mail fait près d’1Go à lui seul. Il est difficile de chiffrer l’espace économisé dans ce cas;
  • c’est très, très léger, mais les deux noyaux que je garde installé sur ma machine, 3.10 et 3.14, ont leur propre partition /boot avec les fichiers vitaux de Grub. Là encore c’est donc en dehors de la racine même.

Avec un Windows 7 qui pompe allègrement plus de 20Go à lui seul, là encore l’utilisation de Linux est clairement un avantage. Car je n’ai pas pris l’option la plus légère, à savoir KDE.

Tiens, reparlons-en du noyau. Je le savais dès le départ, l’utilisation de Linux allait forcément impliquer une légère baisse de l’autonomie. La faute aux constructeurs, qui préfèrent se torcher avec les normes d’alimentation sachant que de toute façon derrière Microsoft « gère ». Le fonctionnement même de Linux implique probablement aussi une utilisation plus fréquente de certains composants, mais non seulement ça dépasse grandement le cadre de l’article, mais ça déborde aussi du cadre de mes compétences 🙂 Bref, il est possible sous Manjaro de tester différents noyaux, qui pourraient s’avérer bénéfique sur plusieurs points. En l’occurrence, en testant le tout dernier bébé stable de Linus Torvalds, directement empaqueté par les développeurs Manjaro, j’ai regagné plusieurs minutes de mobilité (jusqu’à une vingtaine suivant l’utilisation). Le tout sans impacter le reste de la machine.

Toujours au rang de l’autonomie, j’ai pu là aussi retrouver des couleurs par deux moyens : d’une part, dire à Kwin d’utiliser OpenGL plutôt qu’Xrender (qui fait appel largement au CPU), et l’autre, l’utilisation de PowerTOP pour forcer l’économie d’énergie sur plusieurs points du matériel. Je l’évoque dans les points positifs parce qu’il est possible de s’en sortir, mais ça pourrait aussi être évoqué dans les points négatifs car du coup la gestion de l’énergie est vraiment peu accessible aux néophytes, et là, toutes les distributions sont concernées.

Je ne m’y attendais pas, mais j’ai tenté le coup : j’ai pu jouer dans des conditions presque toujours décentes à Portal 1. Sachez-le : le GMA4500HD n’est pas du tout fait pour jouer, et il est de notoriété que les pilotes Linux de cette carte graphique, pourtant développés par Intel, sont moins rapides que sous Windows. Et pourtant. J’ai pu terminer cette pépite en deux heures. Avec des réglages très bas certes, mais pratiquement toujours fluides (le combat final contre GlaDOS a tout de même relevé de l’Épreuve).

Ce que je n’ai pas encore tenté

Il y a quelques cas d’usages que je n’ai pas encore pu tester, et qui me font plus ou moins peur quant à d’éventuels problèmes.

En tête de liste, je n’ai pas encore testé la sortie VGA, notamment en branchant l’ordinateur sur la TV du salon. Je n’ai pas de crainte particulière à ce sujet, les progrès en matière de gestion d’affichage sous Linux me mettent particulièrement en confiance là-dessus, j’aurais presque tendance à dire que c’est même plus efficace que sous Windows.

Je n’ai pas encore pu tester le branchement de mon imprimante, mais malgré tous ses défauts, j’ai cette chance qu’elle est de marque HP. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est un des fabricants d’imprimantes les plus Linux-friendly qui soient sur le marché, avec Brother. La plupart du temps, les pilotes sont fournis d’emblée avec les distributions Linux, HP étant assez permissif sur les droits de diffusion. Ça reste un blob ceci dit, et malheureusement, difficile d’y couper. Et dans le cas d’une multifonction, j’aurais à la fois des interrogations sur l’imprimante que le scanner. Mais je pars déjà avec un bon potentiel.

Je vais forcément réinstaller Skype un jour, mais j’aimerais grandement pouvoir tester de la vidéoconférence via une solution si possible libre, tout du moins open-source. C’est normalement possible avec Jitsi, mais quand je vois les difficultés que j’ai eu à le faire fonctionner sous Windows rien qu’avec une connexion à un serveur XMPP, j’ai peur. Historiquement la vidéoconférence a toujours été problématique dans le monde libre, et manifestement c’est un domaine où les progrès sont rares. Il faut dire que jusqu’à récemment, Google Talk faisait l’affaire, mais comme trop souvent avec Google, la fête ne dure pas longtemps, et son remplaçant Hangouts est peut-être puissant, n’empêche qu’il n’est pas open-source ni vraiment disponible en dehors de l’univers Google, en dehors d’iOS, le mobile étant très rémunérateur ces dernières années.

La barre des taches actuelle, que j’ai évidemment déportée sur le côté gauche, me convient très bien, mais je n’abandonne pas l’idée de la remplacer par un vrai dock dans un futur. Finalement ça ne sera peut-être pas GLXDock, car j’ai un peu trop rencontré de bugs le concernant.

Bref, des hauts, des bas, mais très heureux au final

A me relire on peut penser qu’il y a beaucoup de points négatifs par rapport aux points positifs. Mais certains positifs ont beaucoup plus de valeur à mes yeux que les négatifs. Il est évident qu’entre une machine où je suis à l’aise mais qui se bloque sans raison la moitié du temps, et une machine un poil plus rustique mais qui fonctionne 24/7 sans discontinuer, même vous vous accepteriez un système moche (la preuve, vous travaillez avec Windows depuis des années, certains ne connaissent d’ailleurs que ça). Et il y a certains positifs que je n’ai pas évoqué, cars ils mériteraient presque un article à eux seuls.

Un fait qui sera probablement faux dans quelques années, mais un système Linux est globalement immunisé contre la multitude de virus et autres spywares qui pourrissent le quotidien des utilisateurs de Windows. Il est donc courant, et c’est mon cas pour l’instant, de se passer purement et simplement d’antivirus. Il est par contre faux de penser qu’il n’existe pas de virus chez les manchots, seulement la nature même du système rend l’infection bien plus ardue, et donc moins intéressantes pour les créateurs de virus qui cherchent avant tout une épidémie. Malgré tout vous pouvez faire transiter des fichiers infectés par votre machine, et donc potentiellement pourrir une autre bécane. Il existe des antivirus plus ou moins gratuits sous Linux, plus ou moins efficaces. Le plus répandu étant Clam-AV, il fera probablement un tour sur ma machine d’ici quelques temps.

Dans un tout autre domaine, j’ai cette chance d’être tombé très vite sur des gens très accueillants et polis. Aussi étrange que cette déclaration puisse paraître, il est assez facile dans le monde polaire de tomber sur des « élitistes », qui pensent que si vous n’êtes pas à leur niveau, vous ne méritez pas leur aide (et c’est pire si vous êtes une femme, mais là encore, j’aurais une encyclopédie à écrire pour en parler). Comme si eux avaient la science infuse, et n’avaient jamais eu à débuter comme tout le monde. C’est apparemment le cas avec le forum manjaro.fr. Je dit « apparemment » car je n’ai même pas eu le temps de le « découvrir ». Pour la bonne et simple raison qu’étant à l’aise en anglais, mes premières recherches et mes premières questions se sont faites sur le forum international. J’ai ensuite tenté le coup sur IRC, où j’ai découvert qu’il y avait aussi un canal fr « officiel », et c’est donc là que j’ai atterri (channel #manjaro-fr sur freenode).

Il se trouve que les personnes que j’ai rencontré là-bas viennent de lancer un autre forum destiné aux utilisateurs français, suite justement au problème de mentalité que je viens d’évoquer. L’objectif est d’accueillir les gens qui débutent sur ce morceau que reste Manjaro, malgré la qualité du système et de ses outils. Il tourne avec SMF, qu’on utilise déjà chez les T-OC, et qui est aussi utilisé sur le forum « international ». Le thème graphique est le même, ce qui permet de mieux noter l’affiliation.

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therix
therix
14/06/2014 11:55

Salut.
Il est dommage de condamner en public la communauté manjaro.fr sur les seuls dires de quelques personnes, sans avoir vérifié par toi même.
Sinon ton blog est sympa.
@+

Seboss666
14/06/2014 16:48
Répondre à  therix

Je ne cherche pas à condamner ce que je ne connais pas. Seulement, c’est comme ça que ça m’a été présenté, c’est la raison pour laquelle le forum a été démarré, voilà tout. Et il n’est pas impossible que les membres de manjaro.fr m’aient aussi bien accueillis. Comme tu dis, je n’ai pas vérifié par moi-même, parce qu’au final l’occasion ne s’est pas présentée (je n’ai pas non plus un temps de surf extensible à l’infini, même si étant sans emploi actuellement, il est bien plus étendu que d’habitude). Peut-être n’ai-je pas assez appuyé sur le « apparemment », qui est destiné… Lire la suite »