Youtube dans votre salon : bricolage, sous Linux

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Dans mon article ‘Youtube et consorts dans votre salon‘, le bricolage n’était prévu que pour une installation sous Windows. Maintenant que je suis sous Linux, il va falloir s’adapter un peu. Petit guide du bricoleur du froid.

En effet, maintenant que mon laptop fonctionne à plein temps sous Linux, point de Youtube Downloader HD tout beau tout simple. Il faut se débrouiller autrement. Par chance, jDownloader lui est multiplateforme, mais il faut faire attention à ne pas se faire piéger par un problème que j’ai expérimenté, et qui l’empêchait tout simplement de démarrer.

Adieu Youtube Downloader HD, bonjour youtube-dl

Le nom est moins sexy, mais le service rendu est le même au final. C’est un script python (2.6+, donc utilisable même sur Debian Squeeze, même si je n’ai pas testé personnellement) qui prend l’URL d’une vidéo Youtube pour la rapatrier sur votre machine, dans la qualité de votre choix. Tout en ligne de commande, donc un peu moins accessible, mais rien d’effrayant. Pour l’installation, vous avez plusieurs possibilités :

  • apt-get install youtube-dl sur les dérivées d’Ubuntu
  • pacman -S youtube-dl sous Arch/Manjaro
  • pip install youtube-dl (nécessite python-pip)
  • le script sur le site officiel pour les autres (Debian, et distrib RPM)

A noter que sous Manjaro, il m’a annoncé ffmpeg comme dépendance, qui d’ailleurs est aussi utilisé sous Windows par Youtube Downloader HD (on verra pourquoi un peu plus loin). Pensez donc à l’installer s’il ne le fait pas de lui-même. Bref, il existe plusieurs façons d’installer le script, et il fonctionne de la même manière après ça. Une fois votre dévolu jeté sur une des nombreuses vidéos dont regorgent le site, chopez l’URL, et saisissez ces premières commandes :

Le script analyse donc la page et affiche la liste des formats supportés pour la vidéo. Chaque ligne montre le format et la résolution, et commence par un code qui sera utile. Remarque : depuis quelques temps Youtube a modifié ses flux, et ne propose plus de mp4 en 1080p directement, mais des flux audio et vidéo séparés. On va donc maintenant ré-invoquer youtube-dl avec un autre paramètre, et le code que l’on aura choisi :

Et voilà, le script va alors afficher la progression du téléchargement (oui je suis abonné Free, on rigole pas sur le temps de téléchargement). Une fois terminé, je vous invite à revoir l’article d’origine pour savoir ce que vous pouvez faire de ce fichier.

Et donc si vous voulez récupérer le 1080p, au lieu de 22, le code sera un peu moins évident, puisque dans notre exemple ce sera ‘137+140’. Il va alors télécharger les deux flux audio et vidéo, et appeler ffmpeg à la rescousse pour recoller les morceaux. Par contre, il faudra supprimer les flux inutiles (il y aura le code du flux dans le nom du fichier). A noter que c’est ce que fait Youtube Downloader HD sous Windows, mais sans que vous ne vous en rendiez forcément compte.

UPDATE : Suite à l’article sur les liens magnet, j’ai cherché sur la fameuse vidéo The Internet’s Own Boy s’il était possible de récupérer la vidéo avec les sous-titres directement incrustés. Bingo, il faut ajouter deux switches à la commande :

On voit bien qu’il intègre les sous-titres à la vidéo. Attention ceci-dit, si sur pc, VLC s’en sort parfaitement, ce n’est pas le cas de ma nouvelle télé (suite orage et mort de l’ancienne et du home-cinéma). En tout cas pas dans les mp4, fort heureusement les mkv sont pleinement supportés.

jDownloader, presque pareil que sous Windows

On télécharge jDownloader de la même façon que pour la version Windows. Par contre, sur ma machine j’ai lancé l’installation avec des droits root :

 Un installateur graphique se lance alors, et par défaut cherche à installer le logiciel dans /opt. Ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi. Par contre, lorsque j’ai essayé de le lancer en tant que seboss666 (par le menu Manjaro), rien ne se passait. En le lançant en ligne de commande, j’ai découvert des erreurs sur un accès interdit. Et en effet, tous les fichiers sont au minimum en lecture seule pour un utilisateur normal, et appartiennent à root. Pour la faire simple et rapide, j’ai donc changé le propriétaire sur tout le dossier :

Et magie ! Il y a probablement un moyen plus élégant et plus propre pour que ça fonctionne correctement, mais feignant comme je suis, je n’ai pas cherché plus loin. Là encore, une fois lancé il fonctionne exactement comme sous Windows, donc je vous renvoie là aussi à l’article original pour savoir quoi faire avec.

Quand je vous dis qu’on a pas besoin de Windows pour bien vivre son informatique. La preuve, on peut aussi convertir ses FLAC 🙂