Survivre sur Android en 2016

Cet article a été publié il y a 8 ans 15 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées.

Pour ceux qui ont pu le constater sur Twitter je dois me passer quelques jours de mon laptop le temps qu’il récupère un écran digne de ce nom. J’ai donc ressorti la tablette, vieux schnock de 2012 que j’ai réinitialisé pour l’occasion. L’occasion de faire le point sur les applications qui devront temporairement remplir les principales fonctions.

J’ai relu mon article qui mine de rien date de 2014. Figurez vous qu’il y a un peu de changement. Le fait d’avoir réinitialisé Android semble avoir saqué de base plusieurs applications (souvenez-vous des ab-machins), et il est possible de désactiver beaucoup plus d’applications qu’avant, certes sans les désinstaller mais certaines prennent tellement peu de place que ce n’est pas réellement un problème. Résultat, je n’ai jamais vu un tiroir d’applications aussi clairsemé et allant à l’essentiel :

Impressionnant non ? Contrairement à la dernière fois je n’ai pas réinstallé de client BitTorrent, je suis allé à l’essentiel de ce que je voulais faire. Mais il y a quand même un ou deux mieux. Le mail par exemple. L’application MyMail permet d’avoir une interface agréable et surtout d’appliquer des filtres. Je suis obligé de les réécrire évidemment mais c’est déjà un gros mieux par rapport à l’essai précédent. VLC devient utilisable même s’il peut présenter de légères saccades au lancement des fichiers.

En revanche on sent que les développeurs ne se foulent pas un pied avec la légèreté de leurs applications. La tablette n’a qu’1 Go de RAM, essayez d’avoir plus de deux grosses applications ouvertes et c’est la loose. Parfois le lancement est aussi horriblement long. Firefox mobile manque toujours des outils de développement en local, et la remarque sur la détection de version sur les sites web est toujours valable, bien qu’entre temps le responsive soit entré dans les mœurs des designers. ES Explorateur s’est alourdi de plusieurs utilitaires pas toujours utiles et qui agacent certains utilisateurs, et rendent son utilisation moins fluide.

Également, aucun progrès n’a été fait sur le front du support d’ODF. Pour les retardataires, OpenDocument Format regroupe les spécifications pour des documents bureautiques (textes, tableurs, diaporamas, et j’en passe) ouverts et libres d’implémentation. Le tout normalisé par l’OASIS et l’ISO. C’est le format utilisé par LibreOffice et OpenOffice (pour les plus connus) et il est également plus ou moins bien supporté par Office depuis la version 2010. La Gendarmerie Nationale l’utilise d’ailleurs de façon exclusive depuis quelques années maintenant. Mais pas sur mobile. Même Polaris qui est installée d’office (hahaha) ne les prend pas en charge.

Le back-office de WordPress sur Firefox est toujours une purge à utiliser sur mobile, il est pratiquement impossible de jouer du copier-coller. Dommage, heureusement que l’application est la pour ça, mais cette dernière est peu pratique pour gérer la mise en page, l’ajout des images, il n’y a pas de compteur de mots non plus. Cependant le clavier Google est toujours aussi réactif et bien précis, on remarque également les progrès fait sur la suggestion et la correction d’orthographe. Travailler les illustrations pour le blog va rester compliqué, mais c’est l’occasion de tester de nouvelles applications.

Pour les curieux qui utilisent Hexchat sur leur PC et qui comme moi ont oublié leur mot de passe SASL, il faut se rendre dans le dossier ~/.config/hexchat, et cherchez dans le fichier servlist.conf le serveur que vous utilisez (dans mon cas freenode, pour #manjaro-fr), le mot de passe se trouvera juste au dessus.

J’espère malgré tout récupérer mon vrai PC rapidement. Linux me manque déjà.