OpenELEC sur le Raspberry Pi, comment se porte-t-il ?

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Je vous avais présenté cette solution somme toute honnête pour mon installation au mois d’Août dernier. À l’époque c’était vraiment un test à chaud ou presque, je venais de l’installer, suite à mère Nature qui a décidé de faire tomber la foudre dans la rue, embarquant entre autres au passage le home-cinéma (la télé aussi, vite remplacée), d’où la nécessité d’un remplaçant « bon marché » en l’absence de revenus stables (la bête avait coûté 500 boules mine de rien).

Maintenant que l’excitation est retombée, que le monde du micro-pc fruité a évolué, et que je l’ai éprouvé pendant des mois, comment se porte donc mon installation ? Que va-t-elle devenir ? Dans quel état j’erre ?

De meilleures performances qu’avant

Pour l’instant je n’en suis toujours pas passé à la version 5.x, qui a intégré la nouvelle version d’XBMC, changeant de nom au passage pour Kodi. J’en suis donc toujours à la version 4.2.1, avec XBMC 13.2 Gotham. Contrairement aux versions utilisées lors des tests (4.0.8), le meilleur noyau et d’autres petits raffinements d’XMBC font que plus de « gros » films passent mieux (comprenez, les full-hd avec dts hdma avec des débits de tarés).

Ceci dit, ce n’est pas non plus transcendant, et certaines extensions sont clairement toujours trop gourmandes pour la framboise. Donc pour l’instant j’utilise toujours la même méthode pour regarder Youtube et compagnie sur ma télé.

Logiciel : c’est vraiment très pratique

Je n’utilise pas d’indexation, il n’y a aucun stockage de raccordé en permanence au Pi, juste mon serveur tout ça relié en réseau Ethernet (en tout cas serveur, routeur du salon relié en Gigabit). Et pourtant, à part le dossier Musique qui est vraiment, vraiment bordélique et prend du temps à lister, la navigation dans mes dossiers de vidéos se déroule vraiment fluide.

Ceci dit, à l’occasion du nouvel an, puisque ça se faisait à la maison, j’ai demandé aux amis de ramener leurs clés USB pour varier les plaisirs. Branchez, et hop, c’est reconnu en deux temps trois mouvements et vous pouvez farfouiller les contenus. Pour l’occasion j’avais tout de même branché un hub alimenté par un transformateur histoire de ne pas avoir de problème (j’en reparle après).

J’ai aussi adoré le fait de cocher les éléments lus, de pouvoir reprendre un contenu en cours de route quand on s’interrompait, de pouvoir chercher directement à un « timecode » précis, bref, du bon, du très bon. Par contre, là c’est pas toujours fluide, notamment quand la lecture a déjà démarré.

Les logiciels pour télécommande ont évolué, en bien

J’avais présenté la version officielle de la télécommande XBMC de l’époque, et Tom23 m’avais très bien complété en mentionnant Yatse, qui était une bien meilleure télécommande que l’officielle d’alors. C’est d’ailleurs toujours celle qui est installée sur mes appareils (smartphone et tablette). Après une bisbille et un retrait du Play Store, elle semble avoir fait son retour.

En parallèle, avec l’évolution de Kodi, l’application officielle a aussi été refondue, renommée, pour s’appeller Kore. Par rapport à ce qui était proposé, c’est le jour et la nuit. Je l’ai installé en parallèle sur la tablette et c’est du bon, du très bon boulot. Il devient alors difficile de conseiller l’une ou l’autre.

À l’occasion, j’utilise la version web de l’interface, mais là, c’est du très basique, navigation et lecture/pause, rien de plus. Je ne sais pas à quoi ça ressemble dans Kodi, mais ce n’est clairement pas un point fort d’XBMC, c’est juste pratique pour dépanner quand on n’a que le PC sous la main.

J’ai testé du setup tordu

En effet, le propriétaire de la NES que vous avez pu voir désossée est à la recherche d’un remplaçant pour le décodeur pourrave d’SFR qu ne lit pas la moitié de ses fichiers. J’ai proposé justement qu’il acquiert un Pi (le 2 n’était pas encore d’actualité à ce moment-là), et lui ai proposé de tester une installation un peu étrange : l’alimenter par le port USB de la TV, avec le disque dur externe branché dessus (il dispose de sa propre alimentation).

Devinez quoi, ça marche, mais tout juste. Comme il n’est pas relié au réseau, on a branché une souris sans-fil pour le contrôler. Mais on avait régulièrement des messages de perte de contact avec l’appareil, indiquant clairement une alimentation trop juste. Il n’y a donc presque pas besoin d’alimentation externe 🙂

Pas de bol pour moi, si son vieux laptop a aussi été passé sous Manjaro, il va opter pour un disque dur multimédia externe (parce qu’en plus il a besoin de place, ce pirate). On ne peut pas gagner à tous les coups 😛

Le futur

J’ai finalement trouvé un modèle en remplacement pour le home cinema, moins cher, mieux équipé en entrées HDMI. Le temps de sécuriser le financement, il va passer l’épreuve notamment du DLNA. Si jamais certains fichiers ne passent pas, je pense que le Pi pourra rester tranquillement branché dessus, et servira de renfort. J’en profiterais alors pour flasher la carte SD avec la dernière version, je ferais peut-être un comparatif des interfaces avec le lecteur bluray 🙂