Nethogs, un petit utilitaire sous Linux pour savoir qui consomme (consume ?) votre réseau

closeCet article a été publié il y a 6 ans 3 mois 1 jour, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées.

Actuellement en vacances chez ma petite sœur en Bretagne, à 4 (ma sœur, mon beau-frère, Arowan et moi) sur une connexion qui oscille entre 1 et 1,5 Mbps (bienvenue dans le monde réel), chaque octet qui entre ou sort d’un appareil compte, et les jonglages et arbitrages sont nombreux pour savoir qui peut regarder plus qu’une page de texte brute, ou jouer en mode déconnecté à un titre de sa collection Steam. Étant face à une étrangeté passagère où je voyais mon laptop utiliser les 140ko/s disponibles sans savoir quel processus était responsable, j’ai cherché des solutions, et j’en ai trouvé une fort sympathique.

iftop ne suffit pas toujours

J’ai déjà évoqué iftop dans un article qui commence à dater, mais toujours d’actualité. En effet, si tant est que la connexion responsable, si elle est seule, n’est pas spécialement parlante, même avec le reverse DNS. C’est ce qui s’est passé pour moi, et le whois de l’IP ne m’a pas non plus éclairé (un hébergeur du Royaume-Uni, cinquante raisons pour s’y connecter).

Nethogs à la rescousse

En effet, ce programme est salvateur. Apparemment présent partout (Debian et Manjaro vérifiés, les autres certainement), ce petit utilitaire vous affiche tous les processus lancés avec leur consommation de bande passante, ainsi que leur PID. Libre à vous ensuite de prendre une décision. Avec les options de base, ça donne ça :

Les options sont peu nombreuses, mais peuvent avoir leur utilité. Au lancement, vous pouvez changer la fréquence de rafraîchissement. Pas forcément utile sur un poste de travail, d’autant plus s’il est mobile, mais sur un serveur où les applications sont « stables », pour avoir des statistiques détaillées sur une journée par exemple, ça peut le faire. Une fois lancé, la touche m permet de changer l’unité, en KB (kilooctets) par défaut, pratique pour les grosses connexions qu’on passera en MB (mégaoctets).

Pour le reste, je vous laisse lire la documentation. Dans mon cas, et je n’ai pas pris le temps de faire de capture sur l’instant, j’ai découvert que c’était pamac qui mettait à jour les miroirs en tâche de fond, donc conso CPU limitée mais réseau à fond.

Sur ce, je retourne à mes vacances (y’a une rencontre avec Julien de computerz.solutions en vue), et je vous dis à l’année prochaine pour de nouvelles aventures en vous souhaitant de bonnes fêtes de fin d’année, même si Noël est déjà passé 🙂

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dpascal
dpascal
28/12/2017 20:04

Petit utilitaire intéressant ! Et présent sur ma distro pourtant assez peu utilisée dans nos contrées: PCLinuxOS.
Merci pour la découverte !

Val
Val
30/12/2017 01:14

Excellent ! Merci pour la découverte.
Pour info, la commande ‘nethogs’ n’est pas disponible de base sous Linux Mint 18.3. Solution : installer le paquet ‘nethogs’ (via la commande : sudo apt install nethogs).

l\'@nar Geek
30/12/2017 12:03

Merci pour la découverte !
(et vive la Bretagne :D)

Christophe?T
Christophe?T
31/12/2017 12:23

merci pour l’info petit soft fort utile, et merci pour ton blog

Cayvanhe
Cayvanhe
31/12/2017 18:23

Merci ,sitôt essayé ,sitôt adopté!!
Gracias amigo.

MickeyFromMarseille
MickeyFromMarseille
31/12/2017 21:21

Joliiiiiiiiiii !!!! 😀 Franchement bien pratique, je prends 😀

ʟ·ɪɴᴀᴅᴀᴩᴛé
ʟ·ɪɴᴀᴅᴀᴩᴛé
26/09/2019 22:20

Tiens… Nethogs est natif sous Manjaro (?)
En tout cas, c’est bien pratique. Merci 😉