Les petits changements du mois de Mai

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Non je ne vais pas vous étaler l’intégralité de ce qui m’est arrivé ce mois-ci, d’une part parce que c’est pas toujours passionnant, et parce qu’après tout, si je raconte tout ici, de quoi parlerais-je quand on se rencontre dans le monde réel ? Non, mais ça a bougé un peu côté blog, ou ça va bouger, donc je voulais vous tenir au courant à ce sujet.

Une audience plus calme

Après la frénésie d’Avril, c’est un peu plus calme ce mois-ci avec « seulement » 7671 visites. Un jour, je penserais à prendre en compte le chiffre de visiteurs uniques, mais à l’image des marketeux du disque qui comptent en base dix, c’est le plus gros chiffre qui fait le plus plaisir, alors…

Il faut dire que ce coup-ci, aucune mise en lumière par un « très gros » du Web, et j’ai constaté aussi un fléchissement dans les visites de StumbleUpon. Par contre, il arrive plus régulièrement que mes articles soient partagés sur Facebook, et je vois toujours plus de visiteurs provenant de flux RSS. Étant donné que je ne suis pas près d’ouvrir une page même dédiée au blog, merci à ceux qui prennent le temps d’y envoyer certains de mes articles, qui manifestement arrivent à extirper quelques minutes les gens du géant américain (qui fait tout pour que les gens ne sortent plus de Facebook, qui n’a jamais aussi bien porté son surnom de prison dorée).

Ralentissement confirmé, rythme moins constant

En effet, mine de rien, tenir un article tous les deux jours, même léger, ça demande du temps, un temps que j’ai un peu plus de mal à réserver ces dernières semaines. J’ai remarqué récemment que Philipe Scoffoni avait ajouté un « compteur » du temps de rédaction d’un article. Je ne pense pas en mettre, d’autant que les brouillons peuvent parfois rester plusieurs semaines dans différents états ou être planifiés d’un trait, et ça, quelque soit leur taille. Mais j’aime l’idée de rappeler que rien n’est magique. Une prise de conscience voisine de la question de la monétisation, largement abordée par mes confrères blogueurs ces derniers mois.

Donc maintenant, dans l’idée, quand je planifie des articles, c’est un tous les trois jours. Si un article mérite d’être publié entre deux, je publie, donc parfois, c’est un par jour, parfois, trois jours. La preuve, celui-ci sort le lendemain de l’article sur le smartphone qui sauve une vie (très pompeux comme titre n’est-ce pas), et à priori demain c’est « relâche » avant Jeudi. J’essaie de limiter l’absence de billet, même si l’on peut dire que la semaine dernière n’a pas été prolifique, notamment parce que j’ai été absent quatre jours sur sept, j’espère pour la bonne cause (en tout cas j’ai rencontré des personnes fort sympathiques, encore merci à elles pour leur accueil).

La plateforme bouge

Pour différentes raisons, et sous l’impulsion d’Arowan (qui a presque intégralement géré la migration tout seul, ce weekend, chapeau à lui), le serveur est repassé sous Proxmox VE pour gérer les machines virtuelles. Certains ont d’ailleurs pu constater Dimanche que tout a été hors-ligne pendant un petit moment. Merci au passage à Flemzord de nous avoir prêté de l’espace disque un peu plus rapide d’accès que le backup FTP OVH à la ramasse. J’ai beau râler sur l’âge de la base du noyau, qui est toujours le 2.6.32, les modifications aussi bien de RedHat (pour les pilotes) que de Proxmox (pour tout ce qui a trait à OpenVZ et KVM) ont l’air de proposer, en conjonction avec des logiciels plus récents (notamment qemu), de meilleures performances, même avec Virtio dans le tube (pour le stockage notamment).

D’autres avantages viennent se greffer dessus, comme la gestion des sauvegardes, la bonne prise en compte du NFS pour l’accès au backup OVH (bien qu’il soit toujours très lent, malgré un ticket incident qui commence à trainer plus que de raison), et autre chose qui nous résistait aussi avec la libvirt (ou le noyau OVH, ou les deux, on sait pas trop), le fait de pouvoir utiliser à la fois les IP failover et du NAT. En effet, la configuration actuelle des VMs rend leur passage à Jessie particulièrement difficile voire compromis, et si j’avais dit que je chercherais la solution, au final, on est mieux à repartir sur des machines propres, avec une seule partition LVM (dont je compte vous parler un jour, après le RAID, qui est pour bientôt, début de semaine prochaine si j’en suis content).

Et puis si l’on avait déjà essayé à l’époque de la version 2.3 si j’ai bonne mémoire, ça a bien évolué, et notamment maintenant une console « web » HTML5 qui permet de se passer de l’immonde Java. Pratique pour accéder à la ligne de commandes tant qu’on a pas réglé de redirection de ports sur le NAT des futures VMs, et pour tester rapidement d’autres choses, plus puissantes que si l’on avait à faire ça chez moi et mon manque cruel de ressources matérielles et réseau.

Plus spécifiquement, cette migration « massive » sera l’occasion de tenter d’utiliser ISPConfig pour la machine Web. Configurée avec Nginx, MariaDB 10 et PHP-FPM (PHP en version 5.6), elle devrait donner satisfaction, et sera l’occasion de faire le ménage dans certains dossiers historiques sales, surtout salement rangés. Suivant la situation, j’en reparlerais peut-être (notamment si je dois bidouiller un peu dedans pour que ça fonctionne plus que bien). J’espère notamment pouvoir toujours « greffer » la sauvegarde Git que je dois essayer quelques temps à la maison avant (et vous en parler aussi, c’est déjà à moitié écrit).

Attendez-vous donc à d’autres petites coupures ponctuelles, le jour où l’on basculera dessus (on commencera certainement par le VPN, beaucoup moins critique).

Vers l’infini, et au-delà (je l’ai déjà faite celle-là…)

Plutôt parler de l’avenir proche, le rythme de parution ne sera pas plus calé que ça, d’autant plus si tout se passe bien pour moi, ce qui demandera alors pas mal de temps loin du blog par rapport à maintenant. Tout n’est pas encore fait, rien n’est gagné, donc pas la peine de s’épancher plus dessus pour le moment. Vous risquez d’en entendre parler plus ou moins longuement de toute façon, d’autant plus si vous me suivez sur Twitter 🙂