Quelques chaînes Youtube pour passer du bon temps

Cet article a été publié il y a 9 ans 3 mois 6 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées.

YouTube débarquait sur Internet il y a bientôt dix ans (février 2005 pour être précis, racheté par Google un an après), et mi-2007 seulement dans la langue de Molière. Avant, la vidéo en streaming sur Internet, vu les débits misérables qu’on se collait (et qu’on se colle encore trop souvent), ça ne passait pas, on n’en faisait très, très peu.

Depuis, le temps a passé, et la plateforme vidéo reine dans le monde permet à des gens bien plus talentueux que moi de s’exprimer et parfois d’en vivre sans autre intermédiaires. Voyons donc ce que je trouve intéressant, que vous pourriez trouver vous aussi digne de votre attention.

Je vais probablement enfoncer de la baie vitrée grande ouverte pour certains d’entre vous, mais sait-on jamais, il se pourrait que j’en surprenne un ou deux, alors… Évidemment ça ne reflète pas la liste complète des chaînes que je suis sur YouTube. Et je vous invite évidemment à ne pas vous limiter à ces choix restreints.

e-penser, de la science, drôle et pourtant captivante

« Jeune » vidéaste avide de sciences en tout genre, Bruce Benamran a lancé la chaîne e-penser il y un peu plus d’un an et demi. Et je ne saurais dire à quel point il a eu raison, en tout cas son succès est mérité. Mendeleïev, Einstein, notre cerveau, l’Univers, et bientôt Nikola Tesla, il y en a pour à peu près tous les domaines.

Pentatonix, des voix

Ces cinq compères font des chansons « a cappella », c’est à dire sans instruments, des reprises comme des morceaux originaux de leur cru. Certaines reprises subliment carrément la chanson originale, tel leur excellent Radioactive en collaboration avec Lindsey Stirling.

Un groupe qui a grandi sur et grâce à Youtube.

LinksTheSun, cultivé mais pas que

Principalement connu pour ses Points Culture, que je recommande évidemment, Alexis Breut s’amuse aussi à démontrer la pauvreté artistique des plus grosses ventes du Top 50, en compagnie de ses frères. Quand on y repense, déjà à l’époque des Beatles (on vit tous dans un sous-marin jaune, rappelez-vous), il aurait pu faire « carrière ».

Metalliquoi, de la musique, tout sur un univers

Parler du métal, sous toutes ses formes, de manière simple, didactique (m’a fait découvrir des groupes sympas, surtout français), de la musique elle-même aux images qu’il peut véhiculer, du mode de vie ou du style vestimentaire des adeptes de musiques « puissantes ». Avec souvent une pointe d’humour. Une très bonne initiative, loin des clichés bobo-cathos de TF1.

Marques Brownlee, accro aux smartphones

Ce jeune homme vous décortique pas mal de choses à propos de l’actualité du monde mobile : smartphones, tablettes, et objets connectés lui passent entre les mains, et il vous raconte de manière très concise de quoi il retourne. C’est dommage parfois, étant étasunien, que certains des modèles qu’il a testé (comme le Sharp Aquos Crystal), ne seront jamais disponibles en France.

Data Gueule, des données, plein de données

La chaîne ne sera peut-être pas alimentée longtemps, car co-produite par France 4, mais en tout cas, les sujets déjà traités sont particulièrement croustillants. Comme son nom l’indique, l’auteur démonte quelques sujets comme le gaz russe, les transferts d’argent dans le football, etc, le tout avec chiffres à l’appui. Et une mise en scène certes dépouillée, mais efficace.

Grafikart.fr, du webdev convivial

Jonathan Boyer est un développeur qui aime partager. Il a lancé le site et la chaîne Youtube qui l’accompagne pour traiter de ce qui touche au développement Web, sous toutes ses formes : outils, frameworks, langages, tout y passe. Très didactique pour s’auto-former.

CDZABridged, du fan des années 90

StateAlchemist est un grand fan des Chevaliers du Zodiaque. Mais vraiment. Au point de livrer sa version résumée de la période « chevaliers d’or » de la série, avec des voix très proches, mais une intonation très parodique, qui colle bien au texte retouché de la série. Et il a enfin fini le « dossier ».

SmarterEveryDay, aussi de la science

Destin est un papa curieux et partageur. Il a d’abord lancé sa chaîne pour financer les études de ses enfants fraîchement débarqués sur Terre, et il continue depuis. Souvent armé de sa caméra haute vitesse, il s’attache à décrypter certains phénomènes, comportements physiques, chimiques, parfois anodins (pourquoi un spaghetti se coupe en trois et pas en deux quand on le plie), avec des images parfois impressionnantes.

DanyCaligula

Amateurs de philosophie, le « prof » Dany fait dans l’exposé qu’on aimerait voir plus souvent dans les lycées pour éviter le syndrome « soporifique » de la matière. Si vous avez raté quelques chapitres à l’époque, c’est le moment de se rattraper.

Le fossoyeur de films (mais pas seulement)

François Theurel s’arme de sa pelle pour déterrer des films qui valent le détour, même si parfois ils vieillissent mal (comme Zardoz et son Sean Connery en slip rouge). Mais il partage aussi son avis sur des films récents qu’il vient de voir au cinéma. Donc à recommander aux cinéphiles.

Sizefac, les jeux vidéo autrement

SF fait dans le jeu vidéo, mais loin des actualités (la plupart du temps). Il aime aussi parfois les jeux indés, les vieux jeux, bref, il teste lorsque ça lui passe sous la main, et il est généralement capable de vous faire du « moitié-moitié », c’est à dire des raisons d’y jouer, et des raisons de ne pas y jouer.

DirtyBiology, encore de la science

Oui, j’aime les sciences, j’avoue tout. Et quand c’est traité avec un sérieux réel mais une approche réellement décalée (du style, les animaux à roue du futur, pour expliquer à l’aide de la théorie de l’évolution pourquoi les animaux n’ont pas de roue), je ne peux qu’adhérer.

Et bien d’autres

je n’ai pas besoin d’en présenter certains, qui sont devenus des stars soit rapidement, à l’image d’Antoine Daniel, ou avec la durée, genre la team JoueurDuGrenier, LangueDePub, Tomska… Ce que je peux vous conseiller par contre, c’est de ne pas vous limiter à des contenus francophones, car les anglophones, qu’ils soient d’Amérique du Nord ou d’ailleurs, ont aussi beaucoup de choses à dire.