Aujourd’hui, j’ai 31 ans. Et toutes mes dents.

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Mais il me manque quelques cheveux.

Bon voilà, j’ai 31 ans. Oui, je suis scorpion. Et non, ça n’explique rien. Sauf que cette année, et maintenant que j’ai mon propre espace pour crier (même si personne ne m’entend–comprenne qui pourra), j’aimerais poser quelques remarques, notamment sur les questions et erreurs qu’on oublie trop fréquemment à propos des anniversaires.

Déjà, pour y répondre par avance, ça ne me fait pratiquement rien d’avoir un an de plus. Arrêtez donc de me poser la question. Déjà parce que de toute façon ça tombe pas comme ça. Biologiquement parlant on vieillit tout un peu chaque jour, il arrive qu’on le ressente un peu plus lors des lendemains de fête, mais c’est tout. Bon j’ai aussi mes cheveux et autres poils qui commencent à me le rappeler chaque matin. Le reste, c’est dans la tête que ça se passe. Et là…

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Ensuite, on dit « j’ai 31 ans », et ça pendant un an, alors qu’on attaque en fait la 32° année. Oui parce qu’on sait compter quand on parle d’âge, on démarre à 0 à la naissance. Il n’y’a que les chrétiens nuls en calcul qui nous ont pondu un calendrier qui commence à 1. Pourtant Jésus ne savait pas non plus marcher à sa naissance, et il a beau être le fils de Dieu, il est venu au monde comme tout le monde. Une régression jusqu’à l’époque romaine qui n’avait pas de zéro dans leur numérotation des chiffres. Le 21° siècle n’a donc pas commencé en 2000, mais bien en 2001. Le fameux « bug de l’an 2000 », tant craint par les « informaticiens » et survendu par les escrocs de tous bords qui ont joué sur la peur (mais qui n’était pas fictif, seulement bien moindre qu’annoncé, et réservé à une catégorie de logiciels/matériels mal conçus), n’est pas un fait du 21° siècle. C’est con hein ?

Mais attention, j’ai beau railler ces incohérences, j’aime les anniversaires. J’aime les petits SMS (même à 00h30, hein Ludo ?), les petits coups de fil, je ne suis pas en manque d’affection, mais ça fait toujours plaisir. Même si parfois, je vais à contre-courant. Je n’ai rien fait pour mes 30 ans. Enfin rien de particulier, à peine une petite bouffe. Si je suis encore en vie, par contre, je fais une grosse bouffe pour les 33 ans. Un tiers de siècle. Oui parce qu’on parle toujours de 25, 50, 100 ans, de crise de la quarantaine… On nous parle toujours de preuve par trois, il faut taper trois fois les boss dans Mario, mais on ne divise jamais les périodes par trois (pensez années 80, années 90, pourtant, rien n’a fondamentalement changé entre 90 et 91–oui, souvenez-vous du décalage). Il fallait le faire, alors je le fais. Et encore, s’il fallait que je pousse le raisonnement à fond, ça serait à 33 ans et 4 mois. En plein mois de mars donc, le 18. J’ai encore un peu de temps pour me décider.

J’aime aussi les cadeaux aux anniversaires, mais qui n’aime pas ça ? Et encore, je suis pas exigeant, j’aime encore plus l’attention que la valeur du cadeau elle-même. Et puis j’ai cette chance d’aimer les jeux vidéos, et que certaines grosses licences sortent justement en fin d’année. J’ai du coup la collection complète Assassin’s Creed sur XBox 360, qui ne m’a pratiquement rien coûté (au total, l’équivalent d’un jeu, plus le prix des DLC sur AC2, ma première et dernière expérience avec des DLC). C’est donc très pratique de naitre en cette fin d’année. Pour ça je remercie ma mère (que je peux encore embrasser) et mon père (qui me manque encore trop souvent). Je les remercie de m’avoir appris à apprécier les choses simples (même si je parle de jeu vidéo), qui font justement qu’on se sent bien même quand on ne vous offre pas de Ferrari chaque année.

Enfin bref, voilà, quelque soit votre âge, tout ce qui a de l’importance, c’est ce que vous faites, et ce que vous avez en tête. Votre âge ne doit jamais être un obstacle à vos rêves d’enfant, et même si la réalité repousse l’opportunité de réaliser vos rêves, il ne faut jamais les perdre. C’est encore la seule chose qu’on ne peut pas vous enlever.

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Sur ce, bon anniversaire à tous ceux qui comme moi sont nés un 18 novembre. Faites bien la chouille si vous pouvez (faut allez bosser demain quand même 😀 ). D’ailleurs, et si les anniversaires n’étaient qu’un prétexte pour faire la bringue, pourquoi on n’en fêterait pas plus par personne chaque année (la première dent tombée, le premier bras cassé, la première galipette–ça marche deux fois celui-là) ?